Quelle que soit l'expérience d'un chirurgien, aux environs 10 % des patients subissant une rhinoplastie nécessitent une deuxième intervention chirurgicale. Une reprise chirurgicale peut être nécessaire lorsque le résultat esthétique n'est pas satisfaisant ou lorsqu'il y a des problèmes fonctionnels. Afin de minimiser le taux de reprise, un bilan préopératoire minutieux et une technique chirurgicale appropriée sont indispensables.
ISi une deuxième opération est effectuée par le chirurgien qui a effectué la première, on parle de l’opération de ‘révision’. Ces chirurgies ne sont généralement pas aussi étendues que la première. Si la deuxième opération est réalisée par un autre chirurgien, le terme doit être ‘rhinoplastie secondaire’, ‘rhinoplastie tertiaire’ pour la troisième opération, et ainsi de suite. Au cas où du cartilage est nécessaire pour la greffe, la cloison nasale n'est généralement pas suffisante comme elle a été déjà utilisée dans l’opération précédente, par conséquent, le cartilage costal ou le cartilage auriculaire peut être prélevé.
Un candidat pour une chirurgie de révision ou une chirurgie secondaire doit être évalué en détail, le chirurgien et le patient doivent très bien se comprendre. À mesure que le nombre de chirurgies augmente, les risques peuvent également augmenter. L'expérience du chirurgien est un facteur très important pour la réussite.
Si les attentes du patient sont raisonnables et que le nez est convenable pour une deuxième intervention chirurgicale, la rhinoplastie de révision peut donner de bons résultats.